Il y a quelque temps, je suis tombé par hasard sur les deux premiers tomes de cette série. L’univers m’a interpellé car c’était la première fois que je rencontrais le thème du hockey sur glace, de plus l’histoire se passe au Québec, quoi de mieux pour être dépaysé et voyager. Je me suis amusé à chercher certaines des villes mentionnées.

Premièrement, j’ai beaucoup apprécié le lexique en fin d’ouvrage et les annotations qui expliquaient certaines différences linguistiques (la blonde et chum m’étaient familiers) mais également le vocabulaire propre au hockey qui là, fut une totale découverte.

Je me suis donc plongé dans ce premier volume, curieuse. Et j’ai été agréablement surprise. On se retrouve en plein dans la vie d’un jeune, Félix qui espère être retenu pour intégrer une équipe de la ligue junior de hockey. Mais le chemin à parcourir est semé d’embûches et parfois tout ne tient qu’à une décision.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, pour une personne qui ne connaît que de nom ce sport (même si j’ai déjà vu des photos) c’est une bouffée de fraîcheur. On apprend au fil de la lecture le vocabulaire et les mécaniques de recrutement de ce sport. On vit avec notre héros principal les matchs, les victoires, les défaites et cela m’a donné envie de regarder un vrai match pour voir si l’engouement que j’ai ressenti dans le livre se transmet dans la réalité.

Pour conclure, ce premier tome est une réussite, j’ai hâte de me plonger dans le deuxième tome et voir l’évolution de Félix et ses amis. Malheureusement, les tomes suivants étant introuvables en France, je ne pourrais connaître la fin de cette sympathique série.

Gelya is a Vessel, a girl who channels the word of the One True God through song. Cloistered with the other Vessels of her faith, she believes—as all Ovinists do—that a saint imprisoned Elath the Great Demon centuries ago, saving humanity from earthly temptation.

When Gelya stumbles into a deadly cover-up by the Ovinists’ military, she reluctantly teams up with Tavik, an enemy soldier, to survive. Tavik believes that Elath is actually a mother goddess who must be set free, but while he succeeds in opening Her prison, he inadvertently turns Gelya into Elath’s unwilling human vessel.

Now the church that raised Gelya considers her a threat. In a race against the clock, she and Tavik must find a way to exorcise Elath’s presence from her body. But will this release stop the countdown to the end of the world, or will it be the cause of the earth’s destruction?

And as Tavik and Gelya grow closer, another question lingers between them: What will become of Gelya?

Lorsque je suis tombé sur ce livre lors d’une recherche, j’ai de suite craqué pour la couverture. L’oiseau est vraiment magnifique et je me suis penché sur le résumé pour savoir si l’histoire me tenterait.

Eh bien oui, cet ouvrage fut une bonne surprise. L’anglais est abordable et avec un minimum de vocabulaire, il se lit facilement. Concernant les personnages, Gelya et Tavik sont deux personnes assez incongrues au premier abord. Rien ne les lie et pourtant ils vont poursuivre un même but. On suit l’évolution de cette relation atypique entre deux individus aux croyances différentes. On a peur pour eux durant tout leur voyage semé d’embûches et de doutes.

Pour l’histoire, j’ai aimé découvrir au fil de ma progression dans l’univers crée par l’auteure, le système politique et religieux de ce monde qui m’a guidé durant ma lecture. On parcourt grâce aux descriptions et la carte, les terres de ce pays jusqu’au dénouement. Une fin qui me laisse un peu mitigée car j’aurais apprécié quelque chose de plus joyeux et plaisant. Oui, je suis un petit cœur fragile qui adore les fins heureuses. Cela ne gâche en rien l’histoire qui est très intéressante mais cela m’a un peu attristé.

Pour conclure, cette histoire originale m’a beaucoup plu. J’ai passé un agréable moment de lecture. J’ai accroché de suite à cet univers et je suis ravie d’avoir pu découvrir une nouvelle plume en Fantasy.

Nouveaux États réunis, trois siècles après une apocalypse déclenchée par des intelligences artificielles. Les survivants vivent en paix dans un monde où, désormais, les technologies sont strictement contrôlées.

Lutessa rêve de devenir ingénieure, malgré l’opposition farouche et inexpliquée de son père. Sa vie bascule lorsque des envoyés du Gouvernement, affirmant qu’elle est infectée par de dangereux nanorobots, l’emmènent de force.

En route pour la capitale, son convoi est attaqué par des dissidents. Auprès d’eux, elle découvre que tout ce qu’elle croit connaître n’est qu’illusion : les intelligences artificielles n’ont jamais cessé d’exister et le danger qu’elles représentent ne fait que grandir.

Alors que l’affrontement menace, seule la découverte de ses origines permettra à Lutessa de comprendre pourquoi elle est devenue une cible et quelle est sa mission.

Intrigué par le résumé, c’est curieuse que je me suis plongé dans la lecture de ce premier tome qui avait été publié une première fois sous le nom Altérés : la proie du Dragon. Personnellement, je trouve le nom actuel beaucoup plus représentatif de l’histoire.

Nous faisons donc la connaissance de Lutessa qui vit dans un petit village avec son père assez éloigné de la capitale. Elle l’aide dans son travail d’ébéniste en peignant les décorations sur ceux-ci à la place de sa mère qui les a malheureusement quittés l’année précédente. Elle espère bientôt passer le test à la capitale avec son meilleur ami Lorik et enfin entrer dans l’université technologique et poursuivre une grande carrière pour sauver les gens du parasitisme.

Je fus agréablement surprise de ma lecture, ce monde post-apocalyptique qui renaît sur les cendres d’un monde qui mourait m’a bluffé. J’ai « glissé » petit à petit dans l’histoire, suivant les événements au gré des choix de notre personnage principal. J’avoue que Lutessa m’a un peu agacé juste une micro seconde à un moment donné sinon le reste du temps, j’ai trouvé ce personnage bien que jeune assez mature dans un sens. Dès qu’elle rencontre les autres (les rebelles), de nouvelles informations sur l’univers, les secrets qui entourent le Centre apparaissent. À chaque détail supplémentaire, je voulais en savoir plus. Tout ce qui a attrait à la technologie et a l’IA est intéressant et bien développé. L’intrigue est assez dynamique, les chapitre court, ce qui est un gros plus.

Pour conclure, le tome deux a déjà rejoint ma whishlist car j’ai besoin de savoir la suite. Cette lecture fut très plaisante, captivante et la plume de l’auteure fluide et agréable à lire. Pour ceux qui aiment ce genre d’univers, je vous le recommande, pour les autres tentez, vous ne serez pas déçus.

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Au départ, cette histoire ne me tentait pas des masses et les retours autant positifs que négatifs ont fait que je m’en suis désintéressé jusqu’à sa sortie en format poche. J’ai donc finalement sauté le pas avec cette première partie.

Je n’ai pas regardé le résumé avant d’entamer ma lecture et c’est peut-être ça qui a sauvé cet ouvrage. J’ai été surprise par le grand nombre de personnages qui gravitent autour des quatre principaux dirais-je. C’est une vraie fourmilière. Malgré tout, je ne me suis attaché à aucun d’entre eux et heureusement.

L’univers est riche et très dense. On en découvre toujours un peu plus sur le système politique et les croyances/histoires qui peuplent ces pays. Cependant, comme je le redoutais dans ce genre de récit, il n’y aura pas fallu attendre longtemps avant l’écrémage de la population, personnages secondaires et autres. Je déteste toujours autant ce genre de facilité scénaristique pour amoindrir le nombre d’intervenants et ainsi avoir moins de branches à développer. Surtout lorsque l’on commence à apprécier des personnages et que l’on se demande ce que sera leur avenir.

Concernant l’histoire en elle-même, je l’ai beaucoup aimée, cela change un peu de ce que je peux lire. Il y a du renouveau et pour une fois les personnages féminins sont à la même hauteur que leurs collègues masculins.

Pour conclure, même si je reste un peu spectatrice de ce récit, je l’apprécie beaucoup et je serai contente de lire la suite prochainement.

Si elle lui fait confiance, pourquoi a-t-elle peur de lui ?

Il y a vingt ans, Dennis Danson était arrêté et emprisonné pour le meurtre d'une jeune fille à Red River, une petite ville de Floride. Alors qu'il est dans le couloir de la mort, Netflix prépare un documentaire sur son histoire pour obtenir la révision de son procès. Les nombreuses erreurs judiciaires commises en attestent : l'arrestation de Danson ressemble à un coup monté.

À des milliers de kilomètres de là, en Angleterre, Samantha, une jeune enseignante, suit le dossier de Dennis avec obsession. Ils commencent une relation épistolaire puis, très vite, Samantha laisse sa vie et ses démons derrière elle pour rejoindre Dennis, l'épouser et œuvrer à sa libération.

Lorsque Dennis est finalement libéré, leur retour à Red River va plonger Samantha dans les eaux troubles d'une communauté recluse, pétrifiée par la haine et hantée par les fantômes de son passé. Mais qui croire et vers qui se tourner, lorsque chacun semble mentir pour protéger ses propres secrets ?

De base, je ne suis pas très thriller ou suspense mais le résumé de celui-ci m’a intrigué. Un détenu qui clame son innocence depuis vingt ans, l’affaire qui rebondit et une jeune femme très entichée de celui-ci. Il y a de quoi être interloqué.

J’avoue que je ne sais pas si c’est moi ou les auteurs de suspense, mais j’ai l’impression que tous les personnages féminins ont quelque chose de bizarre, que la moindre chose les transforme en hystérique paranoïaque. Le personnage de Sam à ce genre de tendance et je me suis posé la question de pourquoi tu es avec lui si cela ne se passe pas comme tu l’espères. Le personnage de Dennis est ambigu, il peut aussi bien être gentil qu’avoir des accès de morosité ou d’énervement. Ce que l’on peut imputer à son long séjour en prison.

Concernant l’histoire, eh bien, ce fut à la fois étrange et surprenant par bien des aspects. Il y a toujours un doute qui plane tout au long de la lecture jusqu’au dénouement. J’ai apprécié cette zone d’ombre constante qui fait réfléchir. On se pose des questions. Et si ? L’auteure nous balade et l’on est jamais sûr de rien.

Pour finir, malgré le fait que ce soit un genre que je lis peu. Cette histoire a été très intéressante et dépaysante. Je me suis pris au jeu des faux-semblants, des doutes et de la patience pour connaître enfin le fin mot de l’histoire.

Agréablement surprise par le premier tome, c’est ravi et pleine d’espoir que je me suis penché sur ce deuxième et dernier opus.

Et je confirme que cette duologie est sous coté. C’est avec plaisir que je suis retourné dans le monde des marcheurs. Del évolue même si son côté je fonce et je ne réfléchis pas reste assez présent mais moins énervant que dans le premier tome. On entre encore plus dans les machinations de Lattimer et des secrets que cache l’Orphéon à sa population. On fait enfin la connaissance de certains personnages capitaux dans l’histoire de ce monde parallèle, on en découvre un peu plus sur les marcheurs libres et l’espoir qu’ils espèrent de ce possible coup d’État.

J’adore toujours autant cet univers avec ce fonctionnement basé sur la musique, comme si le monde était une grande partition avec de multiples voies en constante évolution. Cet opus-ci est un peu plus dur émotionnellement. Les cinquante dernières pages on mit mon cœur à rude épreuve et nous laisse entrevoir un futur qui risque de bousculer autant les marcheurs que les êtres humains dits « originaux ».

Ce fut une aventure riche et passionnante. Une histoire originale et captivante malgré Del et son caractère. J’ai beaucoup aimé l’intrigue et la façon dont les événements se sont déroulés. Cette duologie fut une très belle découverte pour moi et je vous la recommande fortement.

Le combo sorcière, prince des enfers et univers sombre m’a captivé dès les premières pages. On se retrouve en Sicile à Palerme dans la famille Di Carlo où les jumelles Vittoria et Emilia vivent avec leurs parents et leur grand-mère. Comme beaucoup de famille de sorcières, elles cachent leur talent aux autres habitants car une menace rode toujours que ce soit les chasseurs ou les démons.

Premièrement, j’ai trouvé l’anglais très abordable et la plume de l’auteure fluide et dynamique. Ensuite les quelques mots italiens qui peuplent le récit sont assez transparents sauf pour un ou deux. Les personnages sont intéressants, il est dommage que l’on n’ait pas pu connaître un peu plus Vittoria. J’aime beaucoup Emilia, cette jeune femme à su rebondir et veut à tout prix venger sa sœur quitte à s’associer à un démon qui pour le coup est l’un des princes des enfers : Wrath (la colère). Ce duo est bien construit, leurs échanges sont faits entre piques, menaces et conseils. On se rend compte qu’ils ont une bonne alchimie et que ni l’un ni l’autre ne semble faible. J’ai beaucoup aimé cette façon de montrer Emilia car j’avais peur de voir un personnage qui s’apitoie tout le temps sur lui-même.

Quant à l’histoire, elle est tellement prenante, on ne sait jamais à quoi s’attendre. On passe par un arc-en-ciel d’émotions et la phrase de la fin mais c’est une torture. Je veux la suite et heureusement elle est sortie cette semaine mais ma liste de noël est déjà bouclée.

Pour conclure, ce premier tome a été presque un coup de cœur, tout m’a plu du début à la fin. C’est sombre, dynamique, intriguant. Bref, j’ai adoré.

Ma lecture précédente ayant été décevante, je m’attendais à ce que celle-ci renverse la donne. Or, cela n’a pas vraiment été le cas. Je suis ressortie de ce livre assez mitigé.

Je commence de suite par le négatif. Le comportement des personnages parfois m’a paru bizarre à certains moments. Comme si on avait en face de soi des enfants immatures. De plus, j’ai trouvé que l’auteur sautait souvent du coq à l’âne dans son récit. Il y a des événements, des parties de l’histoire qui auraient mérité plus de profondeur et de développement. Parfois aussi des situations tirées par les cheveux et loufoques avec des explications succinctes ou inexistantes. Quant à la carte, elle ne sert presque à rien car la majorité des noms donnés, je ne les ai pas trouvés. Bref, cela m’a refroidi assez rapidement.

Cependant, il y a aussi du positif. Comme l’univers où l’on découvre peu à peu le système politique et religieux, les différents peuples qui vivent dans les terres de l’Est, la menace qui pèse sur cette partie du monde. Mon passage préféré, le conte narré par Bryciane.

Autre point plaisant, la qualité du travail éditorial sur la mise en page.

Pour conclure, malgré ses qualités, je reste mitigée quant à ma lecture. Je n’ai vraiment pas réussi à entrer dans l’histoire, les personnages ne m’ont rien fait éprouver, je suis resté spectatrice du début à la fin.

Angleterre, XIIIe  siècle

Cressida Howe n’est pas une jouvencelle comme les autres  : surnommée «  l’Archer  », elle a été formée par son père, Richard, sicaire de métier, à devenir une arme de guerre qui tue sans état d’âme à l’aide de son arc. Mais depuis que Richard lui a ordonné d’éliminer le chevalier Eldric de Hawksmoor, un espion du roi Edward, elle ne peut se résoudre à lui obéir. Car elle est secrètement amoureuse d’Eldric depuis qu’elle a partagé une danse avec lui à l’occasion d’un bal masqué. Contrainte à l’exil dans les quartiers malfamés de Douvres, elle survit tant bien que mal, jusqu’au jour où Eldric la retrouve et l’enlève, persuadé qu’elle cherche toujours à attenter à sa vie…

Je continue mon périple dans la saga avec ce tome 9. Où l’on rencontre Cressida dite L’Archer et le chevalier Eldric.

Ce qui m’a plu dans ce tome est l’arrivée du dénouement d’un événement qui s’est déroulé au début de la série et qui restait depuis en suspend. Les détails se recoupent entre eux et l’on connaît enfin le nom de celui qui est responsable de nombreux malheurs depuis plusieurs mois au sein du clan Colqhoun et de ses alliés.

Il y a cependant un petit bémol du côté du couple principal. Eldric est un homme grand et fort, un chevalier loyal et résistant mais parfois avec Cressida, j’ai l’impression d’avoir lu le comportement d’un personnage autre. Toutefois, cela reste correct par rapport à Cressida qui quant à elle m’a horripilé par son comportement. Elle est jeune certes, mais avec tout ce qu’elle a vécu, on aurait dit une gamine immature en plus d’être une très mauvaise menteuse.

Concernant l’histoire en elle-même, j’ai apprécié que l’auteure montre ce que produit le formatage des gens par d’autres. L’emprise que peut avoir une personne d’autorité sur celles qu’il a façonnées et qu’il utilise suivant son bon vouloir jusqu’à l’éliminer si la dite personne ne la satisfait plus.

Pour conclure, ce tome se lit simplement mais je lui préfère l’opus précédent, plus intrigant. Par contre, il a le mérite de faire avancer le fil conducteur de cette série et cela fait du bien. Je suis curieuse de lire le prochain tome et de voir où cela nous mène.

Ayant entendu beaucoup de bien des ouvrages de l’auteur, j’ai fini par me décider et je me suis lancé dans ce premier tome d’une trilogie. Le résumé me plaisait bien ainsi que la description du héros principal.

Et je ne regrette pas du tout mon choix. Premièrement le monde développé par l’auteur, un mélange de Nordique et fantasy. On y voit l’influence des pratiques vikings concernant les esclaves et les paysages. Dès le début, j’ai éprouvé de la sympathie pour Yarvi qui n’a pas choisi de naître avec le problème qui lui a toujours gâché la vie. Le fait de devenir prochainement ministre est comme un soulagement pour lui mais un événement chamboule tout.

Ensuite, l’intrigue. On ne connaît vraiment qu’un pan de ce qui a mené à la trahison principale et des événements qui ont suivi. On ne sait que le haut de l’iceberg et ce n’est qu’à la toute fin que le complot dans son ensemble se dévoile. J’ai trouvé intéressant le côté politique et religieux de ce monde. Je me suis attaché aux différents personnages qui se sont greffés à notre personnage principal et déplore les quelques pertes sans que cela tourne à l’horreur. On voit l’évolution de Yarvi durant cette expérience, la façon dont sa perception du monde change et ce qu’il peut faire dans le futur pour changer ça et surtout d’apprendre à avoir confiance en lui.

Pour conclure, ce premier tome a été une très belle surprise, j’ai eu du mal à le lâcher. L’histoire est prenante et addictive. J’ai hâte de lire les deux autres tomes.

Et de trois. Je suis ravie d’avoir pu lire enfin ce troisième tome et de connaître l’histoire de Lydia et Tanner.

On se retrouve peu de temps après la fin du tome deux concernant Nicole et Lucas. Lydia est maintenant « seule », sa sœur étant partie avec son fiancé pour rencontre sa belle-famille. Elle est encore en deuil mais commence à retrouver goût aux choses simples et Tanner qui l’a soutenue depuis le début apparaît sous un nouveau jour pour elle. Elle laisse enfin ses émotions et son caractère sortirent de leur coquille. C’est un personnage que j’ai appris a apprécié dans les deux tomes précédents. La voir réagir ainsi m’a bien amusé et je suis heureuse de voir qu’elle n’est pas si calme et effacée que ça. Pour Tanner, un homme respectable qui essaie de faire toujours ce qu’il peut même s’il devrait un peu mettre du poing sur la table. Quant à son ami Justin, un personnage amusant qui cache une grosse blessure.

Pour l’intrigue, je me suis fait quand même mener en bateau pendant la moitié du récit par un certain personnage qui joue parfaitement les idiots. Et surtout, je ne m’attendais pas à ce genre de retournement à la toute fin. Comme quoi, on peut être surpris à n’importe quel moment.

Pour finir, cette lecture aura été agréable et sympathique. La façon dont a été présentée l’évolution de Lydia au fil des semaines m’a plu. Et je me suis bien amusé du complot sentimental conspiré par Charlotte, Rafe et les autres. Ils n’ont vraiment pas peur de se mettre à dos quelqu’un de la famille.

Je continue mon périple au pays du Sorceleur avec ce quatrième tome. Un tome qui m’a beaucoup plu et qui se positionne un peu plus sur Ciri dans la deuxième partie de cet opus.

Je suis ravie de retourner dans ce monde où tout part à cacahuète. Entre les rois et les magiciens, la confiance n’est plus là. Complots, manigances, trahisons parsèment le récit.

J’ai pris plaisir à revoir les personnages même si ce n’est pas dans la meilleure des situations. Je commence à apprécier Yennefer sur sa façon d’éduquer Ciri. Geralt toujours fidèle à lui-même et attachant. Pour en revenir à Ciri, parfois, j’ai du mal avec elle, j’essaie de prendre en compte son jeune âge, ce qu’elle a vécu à Cintra. C’est un peu difficile mais les événements dans ce tome commencent à me faire voir le personnage autrement.

Pour l’histoire, j’ai adoré du début à la fin. L’intrigue principale est toujours aussi passionnante, les relations entre magiciens et rois, entre peuples dit non-humains et les humains. La politique du monde où l’on voit la domination de Nilfgaard et la façon dont l’empereur de ce pays gère la diplomatie avec ses voisins et la puissance de son armée. Bref, plus j’avance dans le récit plus je la trouve captivante.

Pour conclure, ce tome quatre fut une excellente lecture, je l’ai dévoré. J’aime beaucoup le style de l’auteur, la façon dont est décrit le monde du Sorceleur, la variété du bestiaire, l’ambiance générale de cet univers dur et dangereux ou chaque personne doit survivre comme elle peut. J’ai hâte de lire la suite.

Il y a six ans, j’ai découvert ce premier tome en version originale. Et c’est avec plaisir que je me suis plongée dans sa traduction. Et la magie a de nouveau opéré.

Dès les premières pages, j’ai été encore une fois happé par cette histoire. J’ai pris grand plaisir à redécouvrir cet opus, ses personnages. Plaisir également de relire des passages qui m’avaient marqué et dont des bribes étaient encore présentes dans ma mémoire. Toujours autant attaché à nos héros et pincement au cœur pour d’autres.

Agréablement surprise aussi de voir qu’il y a six ans mon anglais n’était pas aussi mauvais et que l’histoire fut assez simple à comprendre.

Concernant l’intrigue, j’adore toujours ce jeu du chat et la souris dans ce premier tome entre Lia, Rafe et Kaden. Les extraits de textes et la création de la langue Vendaine apportent une immersion supplémentaire et permettent d’étoffer l’univers du livre. Peu à peu, on en apprend un peu plus sur les personnages, leurs caractères et le monde qui les entoure ainsi que les enjeux politiques et la menace qui plane sur ce monde.

Malgré tout, il y aura un tout petit regret de ma part : La Carte du Monde que l’on a dans la version originale et qui est magnifique mais qui est absente de la version française.

Pour conclure, cette relecture en vf cette fois-ci est de nouveau une très bonne lecture. J’ai hâte de lire la suite en français.