Comme nombre de lecteurs, j’ai été attiré par cet ouvrage depuis son annonce. Malgré la hype, j’ai patienté comme je le fais toujours pour être sûr de vouloir vraiment cet ouvrage et non comme un achat impulsif. Finalement, j’ai été récompensé en voyant l’annonce d’une magnifique édition relié. C’est donc celle-ci qui a atterri dans mes mains.

Le travail fait sur ce livre est magnifique et son contenu a déclenché l’un des rares « coup de cœur » que je peux avoir dans une année. Je me suis attaché direct à notre trio de personnages. Elisabeth et son amour des grimoires et des bibliothèques ne pouvait que me plaire. Nathaniel et Silas qui ressemblent plus à des amis qu’à maître et démon asservi

Sans compter ce qui se trame au sein des hautes sphères politiques. Même si l’on sait assez vite qui est responsable des événements tragiques qui se déroulent à travers le pays. L’intrigue tient ses promesses et elle m’a captivée du début à la fin.

Je peux affirmer haut et fort que je ne regrette absolument d’avoir attendu pour lire cette histoire. J’ai pu la lire à mon rythme et l’appréciée à sa juste valeur. C’est un gros coup de cœur pour moi, tout m’a plu et j’ai hâte de lire la nouvelle qui lui fait suite et qui sortira normalement cette année chez nous.

Le nouveau rapport de l'ANSES vient de confirmer la dangerosité des charcuteries traitées aux additifs nitrités qui sont reconnus comme «cancérogènes». Que fera l’Etat : interdiction totale des  nitrites, comme le veulent les ONG ? Ou bien «  baisse symbolique  », comme le veut la filière ? Nous ne sommes qu'au début de la bataille… Il serait absurde de réduire un aliment à sa dimension sanitaire. Le jambon blanc, c'est pour beaucoup de Français un aliment apprécié, attaché à l'enfance. On l'aime pour son goût et son côté pratique. De même, le saucisson et les rillettes, ne sont-ils pas synonymes de plaisirs et de convivialité  ? Guillaume Coudray, dans ce Livre Noir de la charcuterie, revient sur le scandale des  nitrites et nous donne des clefs pour choisir ce qu’on achète et décider de ce que nous mettons dans nos assiettes et dans celles de nos enfants.

Essayant depuis quelques années d’éviter les aliments nitrés ou en manger le moins possible lorsqu’il n’y a pas d’alternative. C’est naturellement que cet ouvrage m’a de suite parlé.

Et comme je le pensais depuis le début, c’est toujours une question d’argent, de part de marché face à la concurrence qui prime, la santé du consommateur passe sous le tapis.

Le comble, c’est que les institutions et l’état le savent et ne veulent pas se mouiller face aux lobbies de l’agro-alimentaire malgré les prises de position de certains députés pour dénoncer cette mascarade. Ceux-ci jouent avec les mots pour tenter de repousser éternellement le couperet qui interdirait définitivement les produits de charcuterie nitrés ou nitratés. En plus d’avoir des scientifiques à leurs bottes qui étrangement disent tout le contraire des scientifiques honnêtes et indépendants.

On se rend compte du nombre de personnes adultes comme des enfants malades à cause d’une consommation de charcuterie contenant ces produits. Et ce n’est pas les seuls, le beurre, les légumes aussi peuvent être traités avec un produit nocif pour la couleur. La fameuse couleur rose qui n’est pas signe de fraîcheur mais de réaction chimique entre le nitrite et la viande.

Heureusement, certains industriels et beaucoup de producteurs artisanaux ont choisi de contrebalancer et nous avons maintenant le choix, mais le chemin est encore long pour voir disparaître les nitrites de nos assiettes.

Il ne reste qu’à nous consommateurs, de nous informer, de lire les étiquettes et de boycotter au possible les aliments concernés afin de montrer que nous ne sommes pas des pigeons bons à empoisonner.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ma lecture, elle a confirmé certaines informations que je connaissais et m’a permis d’en découvrir d’autres.

C’est avec joie que je suis retournée dans l’univers de Remnant Chronicles avec ce préquel, l’histoire de Morrighan, celle qui a donné son nom à la cité de naissance de Lia.

La première chose qui saute aux yeux est le travail qui a été fait sur le livre. La jaquette est magnifique ainsi que les diverses illustrations qui parsèment l’ouvrage. Cela donne vie au récit et l’on peut se faire une meilleure idée du physique des personnages principaux.

Ensuite, comme c’est une nouvelle, le texte est assez court, mais permet de connaître l’époque avant la trilogie et le spin-off. La carte est différente du reste de la série et en comparant les , on repère où se situera la cité de Venda ou de Morrighan.

Dans cette nouvelle, on devine que ce n’est pas une époque de paix et de sécurité. Les tribus doivent bouger continuellement pour éviter de se faire agresser et voler leurs ressources par les pillards qui peuplent la zone. On suit donc Morrighan, jeune fille élevée par sa grand-mère dans un environnement bienveillant, mais qui va devoir surmonter bien des péripéties et Jafir qui a toujours connu la violence de sa famille, les pillages envers les tribus et qui aimerait une autre vie.

Pour conclure, ici encore le niveau d’anglais est abordable même si j’ai dû chercher quelques mots dans le dictionnaire. Le récit se lit tout seul, je me suis attaché à Morrighan et Jafir. Les illustrations apportent une touche supplémentaire et je suis heureuse d’avoir pu découvrir cet univers de son début à la fin. 

C’est avec plaisir que je me suis plongé dans l’une des œuvres qui me manquaient de Jane Austen. Le fait que ce soit une nouvelle traduction et édition ainsi que la couverture m’ont donné encore plus envie de la choisir.

Et j’ai bien fait. La traductrice, Sophie Chiari qui est aussi professeure de littérature anglaise a su parfaitement conserver la plume de l’auteure, son style reconnaissable lorsque l’on lit l’un de ses livres.

J’ai beaucoup aimé replonger dans ce début 19ème siècle. De partir dans cette Angleterre aux codes et mœurs très cadrés. Elinor et Marianne montrent parfaitement les opposés de caractères qui parfois peuvent mener à des imprudences ou à des espoirs vains ou pas. J’ai aussi apprécié la façon dont elle dépeint les gens de la gentry et de la petite noblesse. Toujours avec ce point de vue franc sur ce monde.

Concernant l’histoire, je me suis plus attaché à Elinor qu’à Marianne. La plupart des autres personnages à part leur mère, leur sœur, Edward et Brandon sont très antipathiques. Je les ai trouvés soit trop fouineurs soit d’un caractère peu sympathique. Ce qui n’empêche en rien le contentement que j’ai eu à lire ce livre.

Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, et ce du début à la fin, c’est comme revoir un ami proche après une longue séparation. J’ai également aimé lire un texte avec un langage plus travaillé et soutenu, et agrémenté de notes historiques et culturelles intéressantes en bas de page. Définitivement, Jane Austen est une auteure que j’affectionne.

De retour dans l’univers jeunesse avec le premier opus de cette nouvelle série. Dès la couverture, j’ai été embarqué dans cet univers fantasy. Le décor et le logo rouge brillent de mille feux.

Première particularité de cette histoire, elle se lit très très vite. Les pages défilent toutes seules, on suit les points de vue de Ellie et Nox, respectivement du clan des Moineaux et des Corbeaux. Chacun a vécu un événement assez traumatisant plusieurs années en arrière et tentent de vivre avec. Ils sont accompagnés par Gussie du clan des Faucons qui a une âme d’inventrice et Twig, un métis Moqueur et Grue que ses parents ont rejeté car un enfant métis est censé porter malheur.

On suit ce petit groupe tout au long du chemin qui doit les amener à la capitale dirigée par le clan des Aigles. Bien sûr, l’aventure ne va pas être de tout repos, entre les menaces du ciel et de soldats. De gens avides de ce que possède Nox, il reste toutefois une lueur d’espoir lorsque l’on rencontre Shayn et sa fille Mally du clan des Colombes. Un moment de douceur et de bienveillance.

Concernant l’intrigue, elle commence à peine avec des questions sans réponses pour le moment et il va falloir attendre l’année prochaine pour en savoir plus avec le second tome. J’ai beaucoup apprécié le système politique car il ressemble beaucoup aux castes que l’on retrouve en Inde par exemple. Il montre l’inégalité et le manque d’ouverture d’esprit des classes favorisées.

Pour conclure, ce premier tome a été une très bonne lecture. À la fois divertissante, mais aussi avec un message fort pour l’acceptation des différences et qu’un rang social ne fait pas tout. J’ai hâte de lire le tome 2.