Lyon, 15 novembre 1305. Philippe le Bel, le puissant souverain, assiste au couronnement de Bertrand de Got devenant ainsi le pape Clément V. A la sortie de l’abbatiale Saint Juste, le nouveau pape, ému, est acclamé par les lyonnais. Il est le dixième pape français de l’histoire. Une foule immense et joyeuse s’est rassemblé sur le chemin du cortège qui traverse la ville. Mais soudain, un immense mur s’effondre sous le poids et l’agitation des gens venus voir le nouveau pape ! C’est la catastrophe, les corps inanimés s’entremêlent dans les gravats, la poussière et la décombres. Le roi est sauf mais le cheval du pape, en se cabrant, fait basculer celui-ci qui n’est finalement que blessé ! Onze personnes décèderont des suites de cet accident, parmi lesquels le duc de Bretagne et le jeune frère du pape.
Cet évènement dramatique ouvra le pontificat tel un mauvais présage sans que Philippe le Bel ne laisse ni répit ni ne montre d’indulgence à l’égard de son rival au pouvoir bien encombrant. Pendant les six premières années de son pontificat, le pape résista plus ou moins aux injonctions du roi de France – qui exigeait, par exemple, que son adversaire défunt Boniface VIII fût condamné par un concile, et que son conseiller Guillaume de Nogaret, celui qui avait arrêté l’ancien pape à Anagni, soit absout par l’Église dans une bulle spéciale ! Philippe le Bel, sous une personnalité un peu secrète, est aussi cruel que déterminé…
Le roi obtint aussi de Clément V qu’il condamne l’ordre du Temple et proclame sa dissolution. Devant les aveux des dirigeants de l’ordre, pourtant arrachés sous la torture par l’instruction diligenté par le roi, le pape ne peut empêcher que Jacques de Molay et ses compagnons ne soient menés au bûcher. Ainsi furent sacrifié les Templiers qui avaient pourtant servi avec ferveur le royaume et la chrétienté menant les grandes croisades en Terre Sainte.

France, XIIIe siècle
Mariée de force au fils aîné de la puissante famille Warstone, Séverine a renoncé à tout ce qui lui était cher : sa passion des arts et de la musique, ses rêves de bonheur. Mais jamais elle n’a abandonné l’idée de fuir son cruel époux. À force de courage et de détermination, elle parvient à s’échapper avec ses deux fils au péril de sa vie… Hélas ! six ans plus tard, alors qu’elle vit cachée mais libre sous le soleil de Provence, voilà que son passé resurgit avec fracas. Balthus, le frère de son ancien mari, l’a retrouvée ! Et cet homme au regard ardent, avec qui elle a toujours senti une alchimie dévorante, exige qu’elle lui restitue un artefact appartenant à la famille Warstone, un objet qui permettrait de prendre le pouvoir sur l’Écosse tout entière… 

 

 Après un long moment, j’ai enfin lu ce tome 11 de la série lovers and legends. Nous sommes presque à la fin de la série (le tome 12 n’a jamais été traduit en vf, mais le 13 oui) et nous suivons le dernier des frères Warstone, Balthus qui est à la recherche de sa belle-sœur et ancien coup de foudre Séverine pour récupérer un parchemin qui lui permettrait à lui et son frère Reynold d’empêcher leur parent de mettre la main sur un objet d’une puissance politique sans égale.
J’ai été agréablement surprise par ce volume-ci, pas de combat, pas de gros coup tordu ou de méchant tapis dans l’ombre. Ici, c’est un long chemin de croix pour renouer avec l’autre, restaurer une confiance disparue depuis longtemps et assumer ses sentiments refoulés.
Le personnage de Séverine n’est pas celui d’une femme naïve et fragile. Derrière son doux visage, se cache une mère prête à tout pour garantir la sécurité et la liberté de ses fils. De l’autre Balthus qui physiquement ne va pas bien à cause de sa blessure, mais essaie coûte que coûte de prouver à son frère qu’il est son allié.
Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Elle a été douce et fluide. On sent que l’on approche de la conclusion de la série et j’ai hâte de connaître celle-ci.

⛨⛨⛨⛨

 For as long as sixteen-year-old Adele can remember, the village of Oakvale has been surrounded by the dark wood—a forest filled with terrible monsters. A forest that light itself cannot penetrate. 

 C’est la couverture du livre qui au premier abord m’a attiré. Ensuite, le résumé un peu mystérieux a fait le travail.

Nous suivons Adele Duval qui vit dans un village avec sa sœur et sa mère, celui-ci est entouré d’une forêt sombre et dangereuse - où vit sa grand-mère - qui avance toujours plus et ce, dans les autres régions du pays. La seule solution abattre continuellement les arbres pour empêcher la forêt d’avancer. Mais le soir de ses seize ans, un secret de famille se dévoile à elle.

Au départ, j’ai cru à une réécriture du petit chaperon rouge. Cependant, très vite, je me suis rendu compte que cela n’allait pas dans ce sens. Il y a une touche fantastique qui prend le pas et on découvre une histoire qui mêle apprentissage, loyauté familiale, protection et questionnement.

Adele est attaché à sa famille et ce qui se déroule dans la deuxième moitié du livre met sa résolution en doute et le futur qu’elle s’imaginait avec celui qu’elle aime.

Pour l’intrigue, elle est bien menée et j’avoue que certaines actions sont certes choquantes, mais nécessaires à la voie qu’Adele veut suivre et sa résolution à protéger sa famille et le village.

Pour conclure, ce one-shot a été une très bonne surprise malgré une fin assez ouverte. J’ai aimé l’ambiance sombre du livre, les personnages qui composent la famille d’Adele. L’anglais est plutôt abordable et la plume agréable.

⛨⛨⛨⛨⛨

 "Un événement immense s’était accompli. Le monde était changé. Pas un État européen, même des plus immobiles, qui ne se trouvât lancé dans un mouvement tout nouveau […].
Rare et singulier phénomène ! la France arriérée en tout (sauf un point, le matériel de la guerre), la France était moins avancée pour les arts de la paix qu’au quatorzième siècle. L’Italie, au contraire, profondément mûrie par ses souffrances mêmes, ses factions, ses révolutions, était déjà en plein seizième siècle, même au-delà, par ses prophètes (Vinci et Michel-Ange). Cette barbarie étourdiment heurte un matin cette haute civilisation ; c’est le choc de deux mondes, mais bien plus, de deux âges qui semblaient si loin l’un de l’autre ; le choc et l’étincelle ; et de cette étincelle, la colonne de feu qu’on appela la Renaissance."

 
 Dernière incursion dans l’histoire de France de Jules Michelet avec ce volume sur la Renaissance. Et bien, je la cherche encore. Certes, il y a beaucoup de détails sur la période, mais au final la Renaissance n’est que de nom, on est encore dans les guerres, les conflits, complots, etc... Tout ce qui fait la réputation de la Renaissance, les tableaux, l’art sont mis de côté, on est vraiment dans la politique jusqu’au bout.
Le contenu reste intéressant sur le plan historique, cependant, le style est un peu lourd cette fois-ci. Je me suis ennuyé. Les informations distillées ici n’ont pas retenu mon attention plus que ça.
J’ai essayé de m’accrocher jusqu’au bout et heureusement que le texte principal hors appendice et introduction ne fait que 220 pages.
Pour conclure, cette lecture ne m’a pas déplu, mais je n’ai pas vraiment aimé non plus. C’est donc ainsi que je quitte le travail de Jules Michelet qui est énorme et intemporel, toutefois, qui n’a pas su me séduire pour ce tome-ci.

  Logicielle est appelée en urgence à la morgue. Une jeune femme inconnue a été assassinée, empoisonnée par une drogue rare. Les deux pistes dont dispose Logicielle sont pour le moins déroutantes : la victime possédait son numéro portable dans la poche et son ADN n’est pas exactement celui d’un être humain…

  

 Dire que j’ai connu cette série au collège grâce au club de lecture. Et maintenant, j’en suis au tome 13. Une série qui aborde des thèmes importants de notre civilisation actuelle, les risques de notre mode de vie. Le tout dans des enquêtes menées tambour battant par Logicielle épaulée par son adjoint et mari Max. Même si son mentor n’est jamais très loin.
C’est donc ravie, que je me suis plongé dans ce nouvel épisode. J’aime toujours autant le personnage de Laure et de sa façon de résoudre les enquêtes. Ici, rien ne débute facilement, il y a pas mal de zones d’ombres concernant la victime et la piste laissée par celle-ci est très mince.
Encore une fois, l’intrigue révèle un pan qui existe dans notre société, une menace ou une bénédiction, chacun se fait sa propre opinion du sujet. Ce fait se mêle à merveille à l’histoire et donne cette touche de réalisme que j’aime beaucoup dans cette série.
En tout cas, je n’ai pas vu les pages défilées. L’histoire m’a tellement happée – on retourne au même endroit que celui du premier tome – on ne peut qu’être compatissant envers les Oubliés.
Pour conclure, c’est un carton plein encore une fois. J’ai adoré ma lecture et je vais ronger mon frein jusqu’à la prochaine enquête de notre capitaine de choc.