Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un petit suspense. Le résumé m’a plu et j’ai pu enfin le lire.

Ce que j’ai apprécié dans cet ouvrage est que cette fois-ci la personne impliquée dans les événements tragiques qui surgissent tout au long du récit n’est pas la victime principale, elle est surtout la cause indirecte de tout ça.

Pour les personnages, l’auteure nous dépeint assez bien la façon de penser des gens qui ont un certain statut social et de richesse par rapport au commun de la population. Une manière d’interagir avec des réflexions parfois condescendantes juste parce que tel ou tel vient d’un milieu moins rutilant ou la famille a des soucis personnels. Au départ, j’ai trouvé Claire antipathique, la lettrée un peu imbue de ses études. Puis, on la voit tenter de maîtriser ces mauvaises habitudes de temps en temps, d’essayer de s’ouvrir aux gens différents d’elle. Georgia est une ado intelligente, amicale et accro à Herbert, leur chien croisé caniche. L’inspecteur aussi peu paraître froide mais elle essaie de mener à bien son enquête sans faire forcément ami ami avec une potentielle suspecte.

Pour l’intrigue, il y a très peu d’éléments qui nous orientent vers le coupable, ce n’est qu’à la dernière partie de l’histoire que j’ai eu une suspicion envers le coupable mais pas assez franche pour la suivre. Et donc, une réelle surprise au dénouement.

Pour conclure, cette histoire fut une agréable surprise côté scénario. Prenante du début à la fin grâce à l’ambiance distillée par le côté historique de l’école, les citations et le lien avec une nouvelle gothique.

Ayant beaucoup aimé les deux opus précédents, c’est ravie que je me suis plongé dans ce troisième tome.

Nous retrouvons notre Shayne fidèle à elle-même qui maintenant vit son idylle avec Jay dans leur maison où le chauffage laisse à désirer. Cependant, le calme et la paix ne sont pas encore à l’ordre du jour et bien des épreuves les attendent.

J’aime toujours cet humour particulier qu’à Shayne, sarcastique, rentre-dedans mais pas trop vulgaire. C’est une bombe d’énergie qui essaie de voir le positif partout, de vivre sa vie sans dépendre de son clan. Jay est déterminé à trouver les meurtriers de sa sœur, il est étrangement résistant pour un humain mais il peut aussi compter sur Danny son collègue qui le suit depuis Chicago. Nous retrouvons aussi Hillerman, Nick et Nora que je découvre ici car je n’ai pas lu la tétralogie portant sur ce personnage.

Pour l’intrigue, c’est un arbre avec de nombreuses branches qui s’entrecroisent et les pièces du puzzle commencent enfin à se mettre en place. Il y a toujours autant d’action et de rebondissements, nos héros ne sont pas épargnés par les blessures et les bleus à l’âme. Concernant la dernière partie du récit, je ne m’attendais pas à ça et cela augure encore une suite à cent à l’heure. J’espère vraiment que la version française du tome 4 ne se fera pas trop attendre car je reste sur ma faim.

Pour conclure, ce troisième tome fut un régal. Drôle, divertissant, dangereux mais surtout sans prise de tête et agréable à lire. Des personnages attachants et parfois loufoques. Un cocktail que j’ai adoré.

Comme pour les volumes précédents, nous retrouvons nos enquêteurs Guy Sullivan et Louisa Cannon. L’un a eu une promotion, l’autre après un temps à travailler chez un modiste accepte de retravailler pour les Mitford, Diana pour être plus précise.

On suit cette fois-ci l’enquête sur plusieurs années. Une enquête jalonnée d’événements malheureux et heureux. On revoit des personnages croisés dans les tomes précédents et de nouveaux qui gravitent autour de Diana et de son mari ainsi que de leurs amis.

J’ai été ravie d’avoir pu retrouver Guy et Louisa, la séparation qu’il y a eue m’a fait craindre le pire car j’aime beaucoup ces deux personnages et personnellement, je ne les vois pas l’un sans l’autre surtout pour démasquer des criminels. Heureusement cela s’arrange dans la dernière partie du récit pour mon plus grand plaisir. L’intrigue aussi est plaisante et bien mené. J’avoue n’avoir pas tout de suite percuté pour le criminel, il y a tellement de détails à retenir et entrecroiser sachant que l’on ne nous dévoile pas tout dès le début. J’ai également apprécié de voir les changements apportés par les années trente dans le quotidien des gens surtout la jeune génération avec en point de mire la montée du fascisme en Allemagne et en Italie.

Pour conclure, j’ai trouvé ce troisième tome plus attrayant que le précédent opus. L’enquête et la relation de Guy et Louisa se déroulant sur plusieurs années donne une touche plus réelle à l’enquête.

Connaissant cet univers par le jeu vidéo mais aussi la bande dessinée. C’est avec l’espoir de passer un bon moment de franche rigolade que je me suis plongé dans cet opus.

Et dès la première page, le ton est donné. Nos apprentis héros/ aventuriers sont dans la mouise jusqu’au cou. En ayant les voix des doubleurs du jeu vidéo en tête, c’est vraiment très divertissant de les voir faire des gaffes, de comprendre de travers et d’espérer gagner des points d’expérience ou de l’or.

On a tous les éléments d’un jeu de rôle avec les stéréotypes du guerrier, du nain, de la mage, etc. Les caractères qui vont avec aussi, il ne manque que la fiche de personnage et le jet de dé. Il est vraiment amusant de voir tout ce petit groupe éclectique se disputer, se chamailler pour les missions, les gains ou les stratégies à appliquer.

J’ai aussi apprécié les clins d’œil sur des expressions d’autre BD ou film connus. L’humour potache et sarcastique fait bien son effet également, on hésite entre les aimer et les laisser se débrouiller dans les méandres de la poisse qui les poursuit sans relâche.

Pour conclure, j’ai bien aimé retrouver cet univers décalé et tellement familier à la fois. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et je peux prédire que ce groupe a encore de belles (hilarantes) aventures devant eux.

J’avoue, j’ai cédé à la tentation avec cette magnifique édition anniversaire. Les illustrations donnent un plus à l’histoire, cela permet de mieux visualiser les personnages principaux. Cependant, je préfère avertir d’emblée, si vous aimez les « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » passez votre chemin.

Toutefois, cela n’enlève en rien la beauté du récit, ce qu’il nous amène à réfléchir sur nous. C’est le premier livre que je lis de l’auteure, peut-être aurais-je dû tenter un autre ouvrage. Bref, même si j’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble, j’ai été un peu décontenancé pas les derniers chapitres. L’impression de tristesse et de frustration qui m’a envahi a failli me faire regretter cet achat. Heureusement, mon attachement pour Addie et Henry ainsi que pour la qualité du texte m’a fait passer outre afin de voir le positif qui ressort de ce récit temporel car oui, on suit notre héroïne depuis ce fameux soir où elle a prié pour sortir de l’impasse dans laquelle elle était jusqu’au milieu des années 2016. Elle a vécu tel un fantôme à travers les siècles, il y a vraiment des moments très durs et d’autres plus doux.

Concernant le texte en lui-même. Il donne à réfléchir sur ce que l’on veut et être vraiment, nos aspirations, nos envies et nos besoins. Que parfois, la route est semée d’embûches, tortueuse, que les échecs font mal et qu’il ne faut pas perdre espoir. Et surtout que la nuit, il faut peut-être éviter de demander quelque chose à une ombre inconnue ou alors être très méticuleux dans sa demande.