Le combo sorcière, prince des enfers et univers sombre m’a captivé dès les premières pages. On se retrouve en Sicile à Palerme dans la famille Di Carlo où les jumelles Vittoria et Emilia vivent avec leurs parents et leur grand-mère. Comme beaucoup de famille de sorcières, elles cachent leur talent aux autres habitants car une menace rode toujours que ce soit les chasseurs ou les démons.

Premièrement, j’ai trouvé l’anglais très abordable et la plume de l’auteure fluide et dynamique. Ensuite les quelques mots italiens qui peuplent le récit sont assez transparents sauf pour un ou deux. Les personnages sont intéressants, il est dommage que l’on n’ait pas pu connaître un peu plus Vittoria. J’aime beaucoup Emilia, cette jeune femme à su rebondir et veut à tout prix venger sa sœur quitte à s’associer à un démon qui pour le coup est l’un des princes des enfers : Wrath (la colère). Ce duo est bien construit, leurs échanges sont faits entre piques, menaces et conseils. On se rend compte qu’ils ont une bonne alchimie et que ni l’un ni l’autre ne semble faible. J’ai beaucoup aimé cette façon de montrer Emilia car j’avais peur de voir un personnage qui s’apitoie tout le temps sur lui-même.

Quant à l’histoire, elle est tellement prenante, on ne sait jamais à quoi s’attendre. On passe par un arc-en-ciel d’émotions et la phrase de la fin mais c’est une torture. Je veux la suite et heureusement elle est sortie cette semaine mais ma liste de noël est déjà bouclée.

Pour conclure, ce premier tome a été presque un coup de cœur, tout m’a plu du début à la fin. C’est sombre, dynamique, intriguant. Bref, j’ai adoré.

Ma lecture précédente ayant été décevante, je m’attendais à ce que celle-ci renverse la donne. Or, cela n’a pas vraiment été le cas. Je suis ressortie de ce livre assez mitigé.

Je commence de suite par le négatif. Le comportement des personnages parfois m’a paru bizarre à certains moments. Comme si on avait en face de soi des enfants immatures. De plus, j’ai trouvé que l’auteur sautait souvent du coq à l’âne dans son récit. Il y a des événements, des parties de l’histoire qui auraient mérité plus de profondeur et de développement. Parfois aussi des situations tirées par les cheveux et loufoques avec des explications succinctes ou inexistantes. Quant à la carte, elle ne sert presque à rien car la majorité des noms donnés, je ne les ai pas trouvés. Bref, cela m’a refroidi assez rapidement.

Cependant, il y a aussi du positif. Comme l’univers où l’on découvre peu à peu le système politique et religieux, les différents peuples qui vivent dans les terres de l’Est, la menace qui pèse sur cette partie du monde. Mon passage préféré, le conte narré par Bryciane.

Autre point plaisant, la qualité du travail éditorial sur la mise en page.

Pour conclure, malgré ses qualités, je reste mitigée quant à ma lecture. Je n’ai vraiment pas réussi à entrer dans l’histoire, les personnages ne m’ont rien fait éprouver, je suis resté spectatrice du début à la fin.

Angleterre, XIIIe  siècle

Cressida Howe n’est pas une jouvencelle comme les autres  : surnommée «  l’Archer  », elle a été formée par son père, Richard, sicaire de métier, à devenir une arme de guerre qui tue sans état d’âme à l’aide de son arc. Mais depuis que Richard lui a ordonné d’éliminer le chevalier Eldric de Hawksmoor, un espion du roi Edward, elle ne peut se résoudre à lui obéir. Car elle est secrètement amoureuse d’Eldric depuis qu’elle a partagé une danse avec lui à l’occasion d’un bal masqué. Contrainte à l’exil dans les quartiers malfamés de Douvres, elle survit tant bien que mal, jusqu’au jour où Eldric la retrouve et l’enlève, persuadé qu’elle cherche toujours à attenter à sa vie…

Je continue mon périple dans la saga avec ce tome 9. Où l’on rencontre Cressida dite L’Archer et le chevalier Eldric.

Ce qui m’a plu dans ce tome est l’arrivée du dénouement d’un événement qui s’est déroulé au début de la série et qui restait depuis en suspend. Les détails se recoupent entre eux et l’on connaît enfin le nom de celui qui est responsable de nombreux malheurs depuis plusieurs mois au sein du clan Colqhoun et de ses alliés.

Il y a cependant un petit bémol du côté du couple principal. Eldric est un homme grand et fort, un chevalier loyal et résistant mais parfois avec Cressida, j’ai l’impression d’avoir lu le comportement d’un personnage autre. Toutefois, cela reste correct par rapport à Cressida qui quant à elle m’a horripilé par son comportement. Elle est jeune certes, mais avec tout ce qu’elle a vécu, on aurait dit une gamine immature en plus d’être une très mauvaise menteuse.

Concernant l’histoire en elle-même, j’ai apprécié que l’auteure montre ce que produit le formatage des gens par d’autres. L’emprise que peut avoir une personne d’autorité sur celles qu’il a façonnées et qu’il utilise suivant son bon vouloir jusqu’à l’éliminer si la dite personne ne la satisfait plus.

Pour conclure, ce tome se lit simplement mais je lui préfère l’opus précédent, plus intrigant. Par contre, il a le mérite de faire avancer le fil conducteur de cette série et cela fait du bien. Je suis curieuse de lire le prochain tome et de voir où cela nous mène.

Ayant entendu beaucoup de bien des ouvrages de l’auteur, j’ai fini par me décider et je me suis lancé dans ce premier tome d’une trilogie. Le résumé me plaisait bien ainsi que la description du héros principal.

Et je ne regrette pas du tout mon choix. Premièrement le monde développé par l’auteur, un mélange de Nordique et fantasy. On y voit l’influence des pratiques vikings concernant les esclaves et les paysages. Dès le début, j’ai éprouvé de la sympathie pour Yarvi qui n’a pas choisi de naître avec le problème qui lui a toujours gâché la vie. Le fait de devenir prochainement ministre est comme un soulagement pour lui mais un événement chamboule tout.

Ensuite, l’intrigue. On ne connaît vraiment qu’un pan de ce qui a mené à la trahison principale et des événements qui ont suivi. On ne sait que le haut de l’iceberg et ce n’est qu’à la toute fin que le complot dans son ensemble se dévoile. J’ai trouvé intéressant le côté politique et religieux de ce monde. Je me suis attaché aux différents personnages qui se sont greffés à notre personnage principal et déplore les quelques pertes sans que cela tourne à l’horreur. On voit l’évolution de Yarvi durant cette expérience, la façon dont sa perception du monde change et ce qu’il peut faire dans le futur pour changer ça et surtout d’apprendre à avoir confiance en lui.

Pour conclure, ce premier tome a été une très belle surprise, j’ai eu du mal à le lâcher. L’histoire est prenante et addictive. J’ai hâte de lire les deux autres tomes.

Et de trois. Je suis ravie d’avoir pu lire enfin ce troisième tome et de connaître l’histoire de Lydia et Tanner.

On se retrouve peu de temps après la fin du tome deux concernant Nicole et Lucas. Lydia est maintenant « seule », sa sœur étant partie avec son fiancé pour rencontre sa belle-famille. Elle est encore en deuil mais commence à retrouver goût aux choses simples et Tanner qui l’a soutenue depuis le début apparaît sous un nouveau jour pour elle. Elle laisse enfin ses émotions et son caractère sortirent de leur coquille. C’est un personnage que j’ai appris a apprécié dans les deux tomes précédents. La voir réagir ainsi m’a bien amusé et je suis heureuse de voir qu’elle n’est pas si calme et effacée que ça. Pour Tanner, un homme respectable qui essaie de faire toujours ce qu’il peut même s’il devrait un peu mettre du poing sur la table. Quant à son ami Justin, un personnage amusant qui cache une grosse blessure.

Pour l’intrigue, je me suis fait quand même mener en bateau pendant la moitié du récit par un certain personnage qui joue parfaitement les idiots. Et surtout, je ne m’attendais pas à ce genre de retournement à la toute fin. Comme quoi, on peut être surpris à n’importe quel moment.

Pour finir, cette lecture aura été agréable et sympathique. La façon dont a été présentée l’évolution de Lydia au fil des semaines m’a plu. Et je me suis bien amusé du complot sentimental conspiré par Charlotte, Rafe et les autres. Ils n’ont vraiment pas peur de se mettre à dos quelqu’un de la famille.

Je continue mon périple au pays du Sorceleur avec ce quatrième tome. Un tome qui m’a beaucoup plu et qui se positionne un peu plus sur Ciri dans la deuxième partie de cet opus.

Je suis ravie de retourner dans ce monde où tout part à cacahuète. Entre les rois et les magiciens, la confiance n’est plus là. Complots, manigances, trahisons parsèment le récit.

J’ai pris plaisir à revoir les personnages même si ce n’est pas dans la meilleure des situations. Je commence à apprécier Yennefer sur sa façon d’éduquer Ciri. Geralt toujours fidèle à lui-même et attachant. Pour en revenir à Ciri, parfois, j’ai du mal avec elle, j’essaie de prendre en compte son jeune âge, ce qu’elle a vécu à Cintra. C’est un peu difficile mais les événements dans ce tome commencent à me faire voir le personnage autrement.

Pour l’histoire, j’ai adoré du début à la fin. L’intrigue principale est toujours aussi passionnante, les relations entre magiciens et rois, entre peuples dit non-humains et les humains. La politique du monde où l’on voit la domination de Nilfgaard et la façon dont l’empereur de ce pays gère la diplomatie avec ses voisins et la puissance de son armée. Bref, plus j’avance dans le récit plus je la trouve captivante.

Pour conclure, ce tome quatre fut une excellente lecture, je l’ai dévoré. J’aime beaucoup le style de l’auteur, la façon dont est décrit le monde du Sorceleur, la variété du bestiaire, l’ambiance générale de cet univers dur et dangereux ou chaque personne doit survivre comme elle peut. J’ai hâte de lire la suite.