La Femme du Vampire
Auteur: Nina Blazon
Pages: 394
Sortie: 1er Novembre 2010
Editeur: Éditions de Noyelles
Format: Broché
Langue: Français
Résumé
Au XVIIIe siècle, en Serbie, la jeune Jasna est vendue par son père à Jovan, un riche propriétaire, qui cherche une épouse pour son fils Danilo. Elle quitte alors ses soeurs et la maison paternelle pour s'installer dans les trois mystérieuses tours de la famille Vukovic. Très vite, Jasna réalise que son mari cache un sombre secret. Une fois le mariage célébré, il ne l'approchera plus jamais. Des faits effrayants se produisent : morts suspectes de villageois, moutons égorgés, chevaux blessés... Danilo serait-il un vampire ? C'est avec Dusan, un bûcheron fantasque - le seul à lui avoir tendu la main -, que Jasna va découvrir toute la vérité.
Avis
Je suis tombé totalement par hasard sur ce livre lors d’une session shopping. Bien que le titre soit un peu stéréotypé, il ne faut pas se fier à celui-ci.
Nous sommes dans les pays slaves (il n’y a pas de date mais nous sommes après que les Turcs ont été repoussés des frontières) et un jour des voyageurs frappe à la porte de la maison de Jasna et sa famille en pleine nuit. Malgré l’étrange demande soumise par ceux-ci, le père de Jasna qui est un rustre alcoolique n’hésite pas à accepter de vendre l’une de ses filles contre de l’argent. Après quelques déconvenues c’est Jasna qui doit se sacrifier.
L’ambiance générale de cette histoire est mâtinée de croyance superstitieuse, d’un fort penchant religieux et de secret de polichinelle. Les villageois du village où arrive Jasna ne sont pas très éduqués et ouvert au monde. Ils restent assez retranchés sur leur communauté et un nouvel arrivant est vu comme quelqu’un qui apporte le malheur et suspect. Bref, une atmosphère très amicale pour notre jeune fille qui n’a pas la langue dans sa poche.
Côté histoire, on oscille entre mythe du vampire, ésotérisme latent et bizarrerie en tout genre. Au fur et à mesure de la lecture, les secrets se dévoilent et au final on se rend compte que la croyance en l’être suceur de sang n’est qu’un prétexte pour déverser une haine mal placée.
Pour conclure, cette histoire fut une très bonne surprise. J’ai beaucoup apprécié ma lecture. Je ne m’attendais pas à ce genre de récit en prenant ce livre. Il montre qu’il est facile de manipuler à cette époque des gens peu cultivés, très croyants et qui ne connaissent rien d’autre que leur petit village.
⛨⛨⛨⛨/5
Bonjour à tous. Je me nomme Karine et je vous souhaite la bienvenue sur mon blog où l'on parle de livres, de livres et de livres.
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