Bien que ce soit le Second Empire qui ait ma préférence, j’aime toujours découvrir des informations sur des gens qui ont vécu également sous le 1er Empire et ressentir l’ambiance de cette époque et pas seulement côté vernis, paillettes et opulence mais aussi les accroches, les faiblesses et ce qui se déroule vraiment loin du public.

J’avoue j’en ai pris plein les yeux. L’auteur amène le récit sous forme d’interview plutôt amusante façon indic de journal à scandale. Ce n’est pas nouveau pour moi mais j’ai été éberluée par l’argent jeté par les fenêtres, le libertinage outrancier (Napoléon a beaucoup fait de mariage de convenance pour ses proches ce qui explique les nombreux coups de canif de tous), mais aussi par certaines décisions de l’Empereur concernant le mari de notre principale intéressée et que je rejoins dans quelques-uns de ses dires.

Grâce à cet échange d’outre tombe, on se penche aussi sur la façon dont La Duchesse a maquillé la vérité dans ses mémoires car à l’époque même ennemis, il faut brosser son prochain dans le bon sens en public mais si celui-ci n’est pas dupe.

J’ai trouvé intéressant de connaître le point de vue d’une personne qui a côtoyé Napoléon dans l’intimité ainsi que la grandeur de ces années de rayonnement de la France. Le travail de l’auteur est titanesque vu le dossier à traiter. J’ai beaucoup apprécié la façon de raconter la vie de la Duchesse d’Abrantès sans entrer dans le vulgaire tout en distillant un humour façon Gossip Girl.

Pour conclure, j’ai adoré ma lecture. La narration est telle que j’ai eu l’impression d’être transporté dans cette époque si riche et violente à la fois.

Il y a quelques mois, je découvrais cet univers via le premier tome de la branche Mages. Aujourd’hui, c’est du côté des elfes que je m’embarque avec le premier opus.

Comme pour Aldoran, ce qui me frappe le plus c’est le soin et les détails de la couverture, un magnifique objet livre. Ensuite, le style graphique qui correspond toujours à mes goûts, qui me plaît beaucoup ainsi que la gamme de couleurs qui est en adéquation avec le monde des Elfes bleus. Tout est en nuance, pas agressif ni voyant.

Pour l’histoire, j’ai apprécié de découvrir un autre peuple de ce monde qui ne cherche pas la guerre, veut vivre en paix avec ses voisins bien que ceux-ci soient des idiots qui se croient supérieurs et qui ont tous les droits sur la nature qui les entourent. J’ai aimé aussi la petite enquête sur le drame qui s’est déroulé dans la ville portuaire et les différents points de vue.

Pour conclure, je suis définitivement amoureuse de cet univers. Tout me plaît dans cette gigantesque série. La richesse du monde d’Arran, des peuples et de l’histoire. Les graphismes soignés des planches, des couvertures. Les amateurs de Fantasy et de l’univers du jeu de rôle d’où proviennent ces bandes dessinées peuvent y aller les yeux fermés. C’est une série à faire petit à petit afin de profiter de chaque branche.

Le temps est compté. Leila et Arthur ne disposent que d’une seule arme contre l’Ordre des chasseurs, le grimoire Prospérité. Pour déchiffrer les secrets que l’ouvrage referme, Leila n’a pas le choix : elle doit faire évoluer sa magie avec l’aide d’Arthur. Mais la résistance de ce dernier s’émousse peu à peu, tandis que les anciens démons de Leila ressurgissent, plus noirs que jamais.

Poursuivis par l’Ordre, ils sont contraints de traverser toute l’Europe pour solliciter la protection des praticiennes russes, les plus à même de faire face aux terribles chasseurs. Mais seront-elles leurs alliées ?

Lorsqu’enfin Prospérité dévoile ses secrets, il exige un impossible sacrifice. Les racines du mal plongent profondément dans le passé et bientôt, il n’y aura plus rien entre Leila et la terrible réalité de sa magie.

L’avenir des sorcières et la survie du clan, le sort qui lie Leila à Satie, la malédiction qui pèse sur Sara, tout se joue dans ce dernier tome de la série.

Je referme enfin cette aventure que j’ai commencée tout à fait au hasard il y a de ça quelques années. Je suis donc ravie d’avoir pu découvrir une série originale, mature et qui traite le rapport sorcières et chasseurs d’une façon plus dense et adulte.

Nous retrouvons donc Leila, Arthur et Sara dans une situation très délicate car les chasseurs sont toujours à leur trousse et le seul espoir actuel qui s’offre à eux se sont les sorcières Russes grâce à Oxana, leur contact là-bas.

Comme pour les tomes précédents, nos personnages ne sont pas épargnés, ils s’en prennent plein le visage. Le stress, le manque de sommeil, les blablas d’un certain grimoire et d’une entité rythme leur voyage épuisant. Personnellement, je ne voudrais pas être une sorcière pour le coup, trop de risques. Mais nos héros ont de l’énergie et surtout de l’espoir à revendre malgré les difficultés.

Pour l’intrigue, il va falloir être patient encore un peu, ce n’est vraiment qu’une fois la lecture bien entamée que l’on commence à voir le bout du nez de l’explication de tout ce micmac qui dure depuis des siècles. Et ce n’est pas joli joli.

Pour conclure, ce quatrième tome conclut à merveille la saga. Je l’ai autant dévoré que les autres. On ne dirait pas, mais l’histoire est addictive. J’ai eu un gros sourire à la fin concernant Convoitise, à celui-là, un dur à cuire… Mon seul regret, j’aurais aimé savoir une ou deux informations concernant les tentatives de Sara et si les conseils de Mélanie se sont avérés utiles ou non.

Alors que Sean s'est enfui avec Isaiah et explore les souvenirs de Styrbjörn, son ancêtre Viking, en Suède pour retrouver le troisième morceau du Trident, Victoria et Griffin se sont alliés pour empêcher le Templier devenu mégalomane de mener à bien son objectif : détruire le monde et en devenir le maître. David et Javier se transportent également en Suède avec l'Animus, et David parvient à localiser le morceau d'Éden dans la ferme de son ancêtre. Grace, Owen et Natalya, quant à eux, aident Monroe à reconstituer l'événement d'ascendance qui finira par leur offrir une protection contre le pouvoir du Trident. Et en effet, alors qu'Isaiah parvient le premier à le récupérer en Suède, il n'arrive pas à l'utiliser sur les six ados qui parviennent à le neutraliser. Ils se lient alors tous autour du Trident et le vident de son pouvoir. Les jeunes héros ont sauvé le monde et dompté leurs démons grâce à leur passage dans l'inconscient collectif.

Cependant, Monroe n'a pas atteint son objectif : dissoudre les Templiers et les Assassins. Avec l'ADN des six adolescents qui regroupe l'ensemble de la mémoire collective, il garde espoir. La porte est ouverte pour un autre épisode.

De base, ce qui m’a attiré vers cet ouvrage, c’est la franchise Assassin’s Creed. Je connais légèrement cet univers de jeu vidéo et j’ai été curieuse de voir ce que cela pouvait donner en version livre.

Tout d’abord, mon principal problème est que c’est un tome 3. Je ne l’ai remarqué qu’après coup. Cependant, on ne ressent pas tout de suite le manque d’information des tomes précédents, cela vient plus tard. J’ai donc été plongé dans un texte où certaines actions et événements vécus par les personnages me sont totalement étrangers sans toutefois empêcher la compréhension de l’histoire et au final, je n’ai pas été plus attiré par ce trou dans l’intrigue.

Je vais être honnête, je me suis ennuyé tout au long de ma lecture. Il y a bien des éléments tirés des jeux vidéo mais la trame principale est si grotesque à mes yeux que j’ai finis par moments par lire en diagonal. Les personnages n’ont pas de charisme, le méchant est un stéréotype mal dégrossi. Les ados qui comme par hasard sont tous des descendants de personnages des contrées nordiques à l’époque des guerriers vikings. Des descriptions sans consistances et épurées au maximum. Heureusement que l’action est présente et que cela donne un certain dynamisme.

Pour conclure, je suis assez déçu de cette lecture. Il manque du développement sur de nombreux points pour que cette lecture soit attrayante. Le fait de n’avoir pas lu les deux tomes précédents ne m’a pas gêné plus que ça. La fin est vite expédiée et aurait mérité un peu d’approfondissements comme tout le reste. Bref, je ressors très mitigée de cette lecture.

Une vingtaine d’années se sont écoulées depuis les événements scandaleux relatés dans Le Club Vesuvius.  Lucifer Box, le plus sulfureux des agents secrets de Sa Majesté, est en mission à New York, où sévit un messie fasciste aux desseins purement diaboliques.

J’avais entendu du bien de cette série lors de sa sortie et j’avoue que la version mois du cuivre est magnifique avec ses dorures un peu partout.

Le plus de cette courte histoire, c’est le personnage principal, Lucifer box, quadragénaire athlétique et pourvu d’un humour particulier et un tantinet narcissique. Il se retrouve mêlée à une affaire plus complexe qu’elle ne paraît et il va vire des jours peu glorieux pour sa notoriété et son estime.

À côté de ça, nous avons une intrigue sur fond de croyance satanique avec un agneau et une libération du diable. Malheureusement, j’ai trouvé ce pan de l’histoire très peu développé et incomplet. On survole la légende/rituel et au final, il ne dure qu’une poignée de pages en fin d’ouvrage.

Pourtant, ce récit est dynamique, drôle et l’objet livre magnifique avec un auteur connu. Cependant, le manque de profondeur et de détails qui parcourent cette histoire me laisse un goût d’inachevé. Comme si nous n’avions que l’ébauche du texte et non sa version finale.

Pour conclure, je suis entre deux eaux. D’un côté j’ai aimé le divertissement servit par les personnages. De l’autre, il me reste un goût aigre, un manque d’assaisonnements de l’intrigue et de tout l’environnement qui entourent les personnages et les lieux. Je reste donc sur ma faim.

Dans le jeu du pouvoir, chacun risque sa vie.

Dans une Angleterre alternative, chacun doit donner 10 ans de sa vie en esclavage.

Seuls quelques privilégiés, les Égaux, riches aristocrates aux pouvoirs surnaturels, restent libres et gouvernent le pays.

Abi, 18 ans, et son frère Luke, 16 ans, voient leur destin bouleversé quand leurs parents décident de partir tous ensemble accomplir leurs jours d'esclavage. Abi devient domestique au service de la puissante famille Jardine. Le somptueux décor dans lequel elle évolue dissimule en réalité de terribles dangers, car chez les Égaux, les luttes de pouvoir sont sans pitié. Et lorsqu'elle tombe amoureuse d'un de ses maîtres, c'est sa vie même qui est en péril...Luke, quant à lui, a été exilé dans la ville industrielle de Millmoor. Dans un environnement brutal et pollué, il s'épuise à la tâche. Cependant, d'autres, comme lui, partagent ses idéaux de liberté. Il découvre alors qu'il existe un pouvoir bien plus grand que la magie : la rébellion.

Ce livre m’avait fait de l’œil à sa sortie. Cependant, j’ai attendu pour voir s’il m’intéressait toujours et j’ai fini par me lancer.

Nous sommes donc dans un monde parallèle de notre planète. La population des différents pays est divisée en deux. D’un côté ceux qui ont un Don donc une sorte de magie. Et le reste de la population qui doit donner dix ans de sa vie gratuitement en travaillant pour les élites que ce soit dans d’immondes villes où le travail est dur, ou dans les domaines où la vie est plus clémente mais pas sans danger.

La famille Hadley fait partie de ces gens qui décident de faire leurs années d’esclavage. J’avoue que la façon dont est décrit ce système qui existe dans cette Angleterre stricte et élitiste fait froid dans le dos. De base, sans compétence particulière, la plupart sont voués aux villes polluées, à trimer 6 jours sur 7 pour un lit, une nourriture médiocre sans salaire. Des conditions de vie qui fait planer une révolte chez la population soutenue par quelques élites qui ont ouvert les yeux sur ce qu’il se passe.

L’histoire en elle-même est intéressante, les personnages sympathiques et on espère un mieux pour eux. Le système politique n’est pas poussé mais l’on devine les rouages. Cela reste du Young Adult.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture, malgré tout je ne sais pourquoi, je n’ai aucune envie de lire la suite. En attendais-je trop vu l’engouement suscité par cette trilogie lors de sa sortie? Peut-être. En tout cas, même si je ne poursuis pas le voyage, cela reste une très bonne lecture avec un univers intéressant et bien construit.