Figures et Personnages de Criminelles de Ariane Ferry et Sandra Provini

By Karine - février 26, 2024

 


Figures et Personnages de Criminelles

Auteur: Ariane Ferry - Sandra Provini (dirigé par)
Pages:403 
Sortie: 07 Décembre 2023
Editeur: Presses Universitaires de Rouen et du Havre
Format: Broché
Langue: Français

Résumé

Qu’ont de commun Clytemnestre, Béatrice Cenci, Charlotte Corday, Jeanne et Dolorès Kesselbach ? Figures mythiques, meurtrières historiques ou personnages de fiction, elles sont des criminelles dont les histoires ont été mises en récit dans les genres littéraires les plus divers, de l’histoire tragique au roman policier, en passant par la complainte, le roman réaliste, la nouvelle ou les chroniques judiciaires. Cet ouvrage collectif se situe dans le contexte scientifique de la réévaluation par les sciences humaines de la violence des femmes, objet de discours spécifiques, moraux, religieux ou encore médicaux, qui l’ont tantôt exacerbée, tantôt euphémisée. En examinant principalement deux types de récits fictionnels qui ont largement puisé dans le fait divers tout en convoquant des figures mythiques, l’histoire tragique (XVIe-XVIIe siècles) et le roman policier (XIXe-XXIe siècles), ce volume entend interroger tant les représentations de la criminalité féminine, leurs invariants et leurs évolutions, que les ressorts narratifs de la criminalisation des femmes.



Avis

Ce n’est pas courant que je lise des ouvrages d’université, celui-ci m’a attiré par son thème sur le portrait des femmes criminelles à travers les époques et dans la littérature au fil du temps.
Premièrement, il faut s’armer de patience et faire des pauses pour ne pas saturer, mais aussi préserver les yeux (surtout dans mon cas). C’est écrit très petit donc un peu inconfortable de mon côté. Cependant, cela n’empiète pas sur la qualité des études qui s’y trouvent.
On nous explique la place de la femme qui commet l’irréparable, de ses motivations dans une époque très religieuse, la renaissance ou dans les thrillers modernes ou se passant par exemple à l’ère victorienne.
Des stéréotypes qui ont la dent dure s’y trouve, mais également le fait que la femme n’est pas forcément la seule coupable, même si on lui rejette souvent la faute alors qu’elle a un rôle minime.
Dans la littérature, on découvre une évolution de la perception du personnage de criminelle, elle se part de charme, de complexité.
Pour conclure, ces différentes études tendent à montrer que ce sujet attire les foules depuis plusieurs siècles, une fascination plus ou moins poussée. On découvre qu’il n’y a pas qu’une interprétation, qu’un avis général sur ces personnages ayant existé ou non et qui donnent les histoires que l’on retrouve aujourd’hui par centaine dans les rayons des librairies.
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