C’est tout à fait par hasard que je suis tombé sur cette intégrale. Les graphismes et le résumé m’ayant plu, j’ai pu enfin me plonger dans cette histoire particulière.

Nous suivons deux jeunes humains Aaran et Norodji qui viennent d’éclore dans une petite salle où d’autres embryons dans des œufs rouges incubent. Très rapidement, ils trouvent le moyen de quitter cette salle et commencent alors leur aventure.

Ce qui interpelle au premier regard c’est la dominance de rose et de gris dans la colorimétrie de cette bande dessinée. Cela reste assez sobre, plus pastel. Nos deux vadrouilleurs qui sont en quête d’une civilisation, vont rencontrer toutes sortent de créatures. Des animaux à forme humanoïde géants puis à leur taille. Des monstres qui dévorent tout sur leur passage. Mais aussi des civilisations bien distinctes. Humains et créatures ne se mélange que rarement même dans l’une des grandes villes de ce monde nommé Diosphère.

Concernant l’histoire en elle-même, elle montre la négativité des gens qui se pensent supérieur aux autres peuples et les rabaissent à cause de leur religion ou leur façon de vivre. Elle montre aussi qu’un rien peut forger une amitié, que chacun peut trouver sa voie.

Pour conclure, cette intégrale fut une bonne découverte, bien que par moments il ne faille pas avoir trop l’esprit tordu sur certains physiques de créature. Les auteurs ont su créer un univers original et intriguant. Je l’ai dévoré en une matinée et j’ai grandement apprécié le lexique qui permet de comprendre le langage de ce monde.