"Un événement immense s’était accompli. Le monde était changé. Pas un État européen, même des plus immobiles, qui ne se trouvât lancé dans un mouvement tout nouveau […].
Rare et singulier phénomène ! la France arriérée en tout (sauf un point, le matériel de la guerre), la France était moins avancée pour les arts de la paix qu’au quatorzième siècle. L’Italie, au contraire, profondément mûrie par ses souffrances mêmes, ses factions, ses révolutions, était déjà en plein seizième siècle, même au-delà, par ses prophètes (Vinci et Michel-Ange). Cette barbarie étourdiment heurte un matin cette haute civilisation ; c’est le choc de deux mondes, mais bien plus, de deux âges qui semblaient si loin l’un de l’autre ; le choc et l’étincelle ; et de cette étincelle, la colonne de feu qu’on appela la Renaissance."

 
 Dernière incursion dans l’histoire de France de Jules Michelet avec ce volume sur la Renaissance. Et bien, je la cherche encore. Certes, il y a beaucoup de détails sur la période, mais au final la Renaissance n’est que de nom, on est encore dans les guerres, les conflits, complots, etc... Tout ce qui fait la réputation de la Renaissance, les tableaux, l’art sont mis de côté, on est vraiment dans la politique jusqu’au bout.
Le contenu reste intéressant sur le plan historique, cependant, le style est un peu lourd cette fois-ci. Je me suis ennuyé. Les informations distillées ici n’ont pas retenu mon attention plus que ça.
J’ai essayé de m’accrocher jusqu’au bout et heureusement que le texte principal hors appendice et introduction ne fait que 220 pages.
Pour conclure, cette lecture ne m’a pas déplu, mais je n’ai pas vraiment aimé non plus. C’est donc ainsi que je quitte le travail de Jules Michelet qui est énorme et intemporel, toutefois, qui n’a pas su me séduire pour ce tome-ci.