Je ne vous la cache pas, la couverture attire l’œil et la curiosité. Le fait que cette histoire mêle réalité de l’époque et fiction m’a interpellée. J’avais déjà entendu parler du massacre fait en Vendée et des chouans mais sans vraiment savoir le pourquoi de ces événements. Maintenant c’est chose faite et ce n’est pas joli joli.

Nous suivons Simon, jeune homme qui s’est engagé dans l’armée républicaine pour mettre un terme aux violences qui sévit surtout en Vendée et lorsqu’il rentre enfin à Nantes, il déchante. Pendant son absence sa famille a été victime de la justice aveugle et de l’abus de pouvoir d’un homme Carrier.

J’ai mis quelques pages à rentrer dans l’histoire, le temps d’apprivoiser l’époque de la Terreur qui porte très bien son nom vu les nombreux massacres et autres exactions perpétrées durant cette période. Et ce parfois pour rien, une question qu’un haut placé trouve dérangeante, éliminons l’importun en l’arrêtant sous fausse accusation de complot ou d’anti-révolutionnaire.

Ce qui m’a le plus touché, c’est de voir qu’à n’importe quelle époque, une personne avec un certain rang à tendance à toujours passer entre les mailles du filet malgré les crimes commis à moins de tomber sur d’autres représentants impartiaux et des preuves irréfutables. Simon est réellement patient et risque sa vie à tout instant pour protéger sa mère et ceux qu’ils croient innocents. Certains passages sont durs et on ne saura jamais vraiment toute la vérité.

Pour conclure, cette histoire fut intéressante historiquement. Comment certains ont profité de ce chaos pour asseoir leur désir de pouvoir, de faire du mal à leurs opposants ou simplement assouvir leur soif de sang quitte à commettre l’irréparable sur des innocents.